Fonctionnement

Fonctionnement

Fonctionnement

Le but d’Emel est d’assurer à des enfants défavorisés d’Mbarca Oumara, une aide scolaire, pédagogique et alimentaire et ainsi leur donner une chance d’ouverture sur le monde.

Emel prend l’enfant en charge du matin au soir :

  • le matin : il se rend à l’école publique pour suivre les cours. Il y reçoit une collation offerte par Emel,
  • le midi : il rejoint directement le Centre pour y recevoir un repas complet, se reposer ou jouer,
  • en fin de journée : retour à l’association où 2 heures de cours complémentaires lui sont donnés.

Pour financer son projet, « Emel » a opté pour un système de « parrainage ». Elle recherche des sympathisants qui s’engagent à supporter en tout ou en partie la scolarité et le suivi d’un enfant.

L’association a la volonté de fournir son aide jusqu’au « bac ». Depuis la rentrée d’octobre 2011, l’asbl parraine 45 enfants. Notre défi majeur demeure les dizaines d’enfants dans le besoin qui espèrent notre aide.

La prise en charge complète d’un enfant durant 1 an s’élève à 240 € (ce qui revient à 0,65 € / jour). Ce qui revient mensuellement à 20 € par enfant.

L’intégralité des dons et parrainages est exclusivement réservée à l’aide aux enfants. Une partie des recettes liées aux activités sociales et culturelles complète le budget de fonctionnement du « Centre Emel » (rémunération du personnel, achat des fournitures scolaires, des denrées alimentaires et préparation des repas).

Les frais administratifs de l’asbl ont toujours représenté une infime partie de notre budget. Ainsi, en 2016, ils représentaient 2,1% de nos dépenses! Ils sont largement couverts par les recettes de nos activités.

L’achat des terrains et la construction du « Centre Emel » ont été réalisés grâce aux subsides octroyés par la Loterie Nationale (2009) et grâce aux bénéfices générés par nos différentes activités (concerts, marchés, brocantes et vente de cartes de vœux).

Des administrateurs d’ »Emel asbl » se rendent régulièrement à Atar bénévolement et à leurs frais pour suivre l’évolution et la réalisation du projet.

Notre projet s’inscrit parfaitement dans les « Objectifs du millénaire pour le développement » :

  • les effets économiques

    Par son action, « Emel » lutte contre la pauvreté. L’instruction est l’un des moyens les plus efficaces d’assurer un avenir meilleur à un enfant issu de famille pauvre, et au travers de cet enfant, d’aider toute sa famille.

    Par ailleurs, tant les enseignants et le personnel d’encadrement et de support que les ouvriers (maçons, carreleurs, menuisiers, peintres …) employés à la construction du « Centre » sont des autochtones. Tous reçoivent un salaire précieux pour leurs familles.

  • les effets écologiques

    Pour la construction du « Centre », seuls des matériaux exclusivement locaux ont été utilisés. Sa conception et son exploitation s’intègrent totalement dans les us et coutumes mauritaniens et ce, tant pour la préparation des repas que pour l’aménagement et l’équipement des locaux (ex : les tables et les chaises qui équipent les classes sont réalisées par des artisans d’Atar).

  • les effets sociaux

    La scolarisation d’un enfant, au-delà du bagage intellectuel qui lui est donné, a un impact social incontestable pour sa famille.

    Outre l’effet immédiat sur le moral, il va de soi que, devenu adulte, cet enfant trouvera plus facilement un emploi de qualité qui constituera un tremplin vers un mieux-être de sa famille dont il rehausse la position et accroît la respectabilité.

    Il en est de même pour tout le personnel employé par le « Centre » qui bénéficie ainsi d’un revenu de base ou d’un revenu complémentaire, ce qui leur permet d’augmenter sensiblement leur niveau de vie.

    L’impact de ce phénomène est immense quand on connaît les liens de solidarité très élevés au sein de ces communautés, où le partage est le maître-mot.

  • implication de la population locale dans le projet

    « Emel Ejyal », notre partenaire local à Atar est une ONG reconnue par le gouvernement mauritanien. Son rôle comprend la réalisation concrète du projet sur le terrain et l’intendance journalière.

    Nous l’avons dit, tous les membres du personnel à Atar (l’équipe d’ »Emel Ejyal », les professeurs, le personnel de cuisine et de gardiennage) sont des autochtones. Si certains sont recrutés parmi la couche de la population la plus défavorisée, tous, dans leur domaine respectif, ont été choisis pour leurs qualités incontestables et leur motivation.

    Un « Comité des Parents » participe à la vie du Centre. Les décisions concernant le suivi pédagogique et l’alimentation sont discutées avec eux. Les réunions entre les responsables du Centre et le « Comité des Parents » sont régulières. Par ailleurs, une réunion avec tous les parents a lieu au moins une fois par trimestre, afin de discuter du travail accompli tant par l’équipe que par les enfants et de réajuster éventuellement les objectifs.

    L’action pédagogique est développée avec l’appui des responsables des écoles locales afin d’identifier au mieux les lacunes des enfants et y pallier efficacement. Les cours d’arabe, français, mathématiques et sciences sont donnés par des enseignants d’Atar compétents et motivés.

    Notre action est en parfaite harmonie avec d’autres actions locales à portée sociale ou socio-économique. Nous entretenons d’excellentes relations avec l’administration locale et d’autres ONG locales telles « Achema » (« Action chèvres » en faveur de familles démunies), «Passerelles» (aide alimentaire et vestimentaire aux enfants déshérités) ou «Les Enfants du Désert» (malnutrition des petits). Une collaboration étroite avec «Passerelles» permet à nos enfants d’être suivis par un infirmier et de bénéficier de médicaments gratuits.

  • le projet soutient l’égalité entre les hommes et les femmes

    Les enfants que nous aidons sont « choisis » selon des critères de motivation, de situations financière et familiale, sans aucune discrimination d’âge ou de sexe. Pour cela, nous veillons particulièrement à ce que les filles bénéficient de notre aide au moins dans les mêmes proportions que les garçons. Il est à noter que sur les douze étudiants ayant réussi l’examen d’entrée au lycée d’excellence, huit sont des filles! Par ailleurs, les femmes sont largement majoritaires tant dans les réunions de parents, que dans le « Comité des Parents ».